Et si la richesse ne se mesurait pas qu’en or ou en argent ? Certaines plantes renferment de véritables trésors naturels que peu connaissent. C’est le cas de la laitue sauvage, une herbe banale en apparence, mais dont la sève laiteuse suscite depuis des siècles la curiosité des herboristes. Pourquoi attire-t-elle autant l’attention ? Et surtout, qu’a-t-elle de si spécial ?
La laitue sauvage, une plante pleine de surprises

Souvent confondue avec sa cousine du potager, la laitue sauvage (Lactuca virosa) pousse librement dans les prairies et sur les talus ensoleillés. Haute et élancée, elle peut atteindre près d’un mètre quatre-vingt. Son secret ? Une sève blanchâtre appelée lactucarium, longtemps réputée pour ses effets apaisants.
Les anciens l’utilisaient déjà pour favoriser la relaxation et le bien-être. Aujourd’hui encore, certains passionnés de plantes la redécouvrent, fascinés par cette sève naturellement riche, autrefois surnommée “l’or blanc des herboristes”.
Comment reconnaître et récolter la laitue sauvage
Pas besoin d’être botaniste pour la repérer ! Ses feuilles dentelées bleu-vert et sa tige rigide la distinguent facilement. Si vous cassez la tige, une sève blanche et laiteuse apparaît immédiatement.
Pour la récolter, mieux vaut patienter jusqu’à la floraison, lorsque la plante atteint sa pleine maturité. À l’aide d’un petit couteau bien propre, coupez la tige à la base, puis laissez la sève s’écouler doucement. Vous pouvez la recueillir avec une cuillère ou la laisser sécher à l’air libre : elle prendra alors une teinte brun doré et une texture de résine. Conservez-la ensuite dans un petit pot hermétique, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
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