Un petit papier,. soigneusement plié, glissé entre les fleurs.
Mon cœur accéléra.
Je crus d’abord à un message doux de ma mère ou de mes amies, pour m’encourager. Mais en dépliant le papier, mon souffle se coupa net.
Je reconnus l’écriture immédiatement. C’était celle d’Anna, ma meilleure amie d’enfance. Celle que je considérais comme une sœur. Celle qui n’était pas venue au mariage, pour une raison que je ne comprenais pas.
Le message, court, mais glaçant, disait :
“Il te ment. Ne l’épouse pas. Viens me trouver.”
Je suis restée figée.
— Tu vas bien ? m’a demandé une demoiselle d’honneur.
— Juste… un peu de stress, ai-je murmuré en glissant le mot dans ma main.
Mais à l’intérieur, je tremblais. Anna n’était pas du genre à faire de fausses alertes. Si elle m’écrivait cela, c’est que quelque chose de grave se passait.
J’ai pris une décision. Peut-être la plus folle de ma vie.
Sans prévenir, j’ai attrapé le bas de ma robe et je me suis mise à courir hors de la pièce. J’ai ignoré les appels de mes amies, les regards des invités qui s’asseyaient déjà, les murmures de surprise.
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