C’était un de ces après-midis incessants où la pluie tombait comme des draps argentés sur le pare-brise. La route était presque déserte, et je me concentrais uniquement sur mon retour à la maison quand quelque chose d’inhabituel attira mon attention. Sur le bas-côté se tenait un berger allemand, trempé, tremblant, ses côtes à peine visibles à travers sa fourrure trempée.
Son aboiement n’était pas seulement fort, il était pressant, presque suppliant. Elle ne me regardait pas, mais vers le bas, vers le bas d’un mur de béton.
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